Tenues Ghilies

un peu d'histoire :

La tenue Ghillie fut inventée par les garde-chasses Écossais qui cherchaient à attraper les braconniers. 

Le terme vient de la langue Gaélique Écossaise, et désigne de petits êtres semblables aux lutins, ayant le pouvoir de se transformer en feuille ou en plante pour se cacher.

L'efficacité de ce vêtement fait qu'il sera adopté certes par les tireurs d'élite, mais également par les chasseurs, et, les photographes animaliers.

Dans un premier temps chaque utilisateur développait sa propre ghillie. Un treillis, servait de base sur lequel venait prendre place de la « garniture ». Ces ajouts étaient soit fixés directement sur le vêtement, soit sur un filet à mailles plus ou moins larges. L'emploi d'un filet à mailles larges permettant au fur et à mesure du déplacement d'ajouter des éléments naturels environnant.

• La « garniture » la plus classique était la toile de jute en fibres ou en bandes. Elle est toutefois de plus en plus délaissée, pour cause son poids, surtout lorsqu'elle est mouillée

• Le raphia était également parfois utilisé pour reproduire les brins d'herbes sèches.

Les tenues ghillies modernes utilisent très largement les matériaux et fibres synthétiques. 

En plus de leur réalisme, l'atout des fibres synthétiques réside aussi dans leur légèreté. Elles permettent de faire passer le poids d'une ghillie complète de 8 kg (pour les versions en jute) à seulement 2 kg. Un avantage indéniable pour l'opérateur devant la porter pendant plusieurs jours. 

Ces matériaux permettent également si ils sont traités IR une bonne discrétion dans le spectre infrarouge. Ce qui rend possible la dissimulation en cas d'utilisation, par l'adversaire, d'un système de vision thermique.

Pour rappel : l'œil humain est programmé pour détecter le mouvement, un buisson même des plus réaliste si il bouge sera détecté !